dimanche 24 décembre 2023

Noël - Un Sauveur est né !


Jésus leur parla de nouveau, et dit:  
Je suis la lumière du monde ; 
celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, 
mais il aura la lumière de la vie.
(Jean 8:12
 
Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous
pleine de grâce et de vérité ; 
et nous avons contemplé sa gloire, 
une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. 
Jean 1:14


A Noël, les chrétiens fêtent la naissance du Sauveur et Seigneur Jésus-Christ, le Messie (Adon Yeshoua ha Mashiah en hébreu). C'est la fête de la Nativité du Seigneur Jésus, célébrant le mystère de l'Incarnation.

Nota: Les Églises orthodoxes et certains chrétiens de rites orientaux célèbrent Noël le 6-7 janvier (dans le calendrier grégorien actuel, qui correspond au 25 décembre dans le calendrier julien qu'ils ont conservé). Voir liens articles 1 et 2.


Matthieu 1.18-25; 2.1-23 (traduction Chouraqui et Segond en dessous et italique)

18 L'enfantement de Iéshoua', messie, c'est ainsi : Miriâm, sa mère, est fiancée à Iosseph. Avant qu'ils se rencontrent, elle est trouvée l'ayant dans le ventre par le souffle sacré. 
18 Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble. 

 19 Iosseph, son homme, est un juste. Ne désirant pas sa disgrâce, il se résout à la délier en secret. 
 19 Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.
 
20 Dans cette perplexité, voici, un messager de IHVH-Adonaï lui apparaît en rêve et dit : "Iosseph bèn David, ne frémis pas de prendre avec toi Miriâm, ta femme. Oui, ce qui s'enfante en elle est du souffle sacré. 
20 Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint Esprit;

21 Elle enfantera un fils. 
Crie son nom : Iéshoua', parce qu'il sauvera son peuple de ses fautes."
21 elle enfantera un fils, 
et tu lui donneras le nom de Jésus ; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. 

22 Or tout cela est advenu pour accomplir ce qu'a dit IHVH-Adonaï par son inspiré. Il a dit : 
22 Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: 
 
23 "Voici, la nubile aura dans son ventre et enfantera un fils.

Ils crieront son nom : "Imanou Él", qui s'interprète : "Él avec nous".
23 Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, 
et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous.

24 Iosseph se réveille du sommeil. Il fait selon ce que lui a ordonné le messager de IHVH-Adonaï et prend avec lui sa femme.
 24 Joseph s'étant réveillé fit ce que l'ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui.

25 Il ne la pénètre pas jusqu'à ce qu'elle ait enfanté un fils. Il crie son nom : Iéshoua'.
25 Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

- chap 2 -

1 Quand Iéshoua‘ naît à Béit Lèhèm en Iehouda,
dans les jours du roi Hèrôdès, voici, des mages du levant arrivent à Ieroushalaîm,

1 Jésus étant né à Bethléhem en Judée,
au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, 

...
***** 

Luc 2.1-15 (Segond)

1 En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.  
2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.  
3 Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.  
4 Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem*, parce qu'il était de la maison et de la famille de David,  
5 afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
6 Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,  
7 et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.
8 Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.  
9 Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur.  
10 Mais l'ange leur dit : Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie:  
11 c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David*, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ (Messie), le Seigneur.
12 Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.
13 Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant:  
14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée!"
15 Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.

(*) v. 4,11 Bethléhem, ville de David cf. 1 Samuel 17.12 ;  Michée 5.2

  ***** 

. La naissance de l'enfant  Jésus fêtée à Noël, est-elle pour nous celle du Verbe fait chair ?
. Est il notre Sauveur et notre Seigneur ?
. Est-il pour nous l'Époux que nous aimons et attendons lors de sa Venue dans la Gloire ?

L’Église naissante faisait mémoire de la mort et de la résurrection de Jésus ancrées dans les fêtes mentionnées dans la Bible auxquelles participait Jésus;
Il a été crucifié au temps de la Pâque (Jean 18:39) et la venue du Saint-Esprit à Pentecôte a eu lieu lors de la fête de Chavouot ou  fête des Semaines.

- La fête de la nativité n’est pas mentionnée par les principaux Pères de l’Église que sont Tertullien (vers 160 - vers 240) et Irénée (120-201).

Cependant, en 221, l’historien chrétien Sixte Jules l’Africain (Sextus Julius Africanus) nous informe, dans son compte-rendu de l’histoire du monde en cinq volumes (Chronographiai) que les chrétiens célébraient l’Annonciation le 25 mars (jour de la conception de Jésus), soit neuf mois avant le 25 décembre...

- Selon certains, tout semble prouver que Jésus n’est pas né le 25 décembre, mais bien plutôt en septembre-octobre ou en tout cas à une autre période :
La Bible ne nous dit rien sur la période de la naissance de Jésus.
En Judée, les bergers, ne passaient peut-être pas les veilles de la nuit « à la belle étoile » pendant la période hivernale.
Le temps du recensement (Luc 2:1-5) n’a probablement pas eu lieu au milieu de l’hiver.

Voir les liens vers documents contradictoires en fin d'article.

De façon certaine, ce n’est que vers la fin du IVe siècle que l’Église de Rome a commencé à observer le 25 décembre comme la date d’anniversaire de la naissance du Christ.
Cette période coïncide avec l’institution du christianisme comme religion d’état, sous le règne de l’empereur romain Constantin ; il n'est donc pas étonnant que l'on trouve des écrits à ce sujet.
Le premier concile de Nicée sur convocation de Constantin Ier, a eu lieu en  325.

Mais cela ne prouve pas que la source de la fête de la Nativité du Sauveur soit dans des coutumes païennes, même si elle s'est ensuite substituée aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, (fête de la renaissance du Soleil Invaincu, solstice d’hiver et les saturnales romaines). 
Le solstice d'hiver était le 25 décembre selon le calendrier julien ; voir liens ci-dessus et article 7.
 
Ce qui pose la question de quelle fête a été première, la Nativité ou Sol Invictus « Soleil invaincu » ?
Voir ci-dessous et liens articles 8, 9 et 10.

La première trace actuelle de cette fête en 336 ne prouve pas qu'elle n'existait pas au préalable dans l’Église persécutée de Rome (cf. donatistes Afrique du Nord, lien article 9).

Les explications sur  l'écrit en l'an 221 de Sixte Jules l’Africain qui mentionne déjà cette date du 25 décembre (texte traduit ci-dessous) :
Fête chrétienne
Le Nouveau Testament ne donne pas de date pour la naissance de Jésus. [9] [71] Vers l'an 200, Clément d'Alexandrie a écrit qu'un groupe en Egypte a célébré la nativité sur 25 Pachtounes [9]. Cela correspond au 20 mai. [72] Tertullien (mort en 220) ne mentionne pas Noël comme un jour de fête majeur dans l'Église de l'Afrique romaine. [9] Cependant, dans Chronographai, ouvrage de référence publié en 221, Sextus Julius Africanus suggère que Jésus a été conçu à l'équinoxe de printemps, popularisant l'idée que le Christ est né le 25 décembre. [73] [74] L'équinoxe était le 25 mars sur le calendrier romain, ce qui impliquait une naissance en décembre. [75]
En 245, le théologien Origène d'Alexandrie a déclaré que "seuls les pécheurs (comme Pharaon et Hérode)" fêtaient leurs anniversaires. [76] En 303, l'écrivain chrétien Arnobius ridiculisa l'idée de célébrer les anniversaires des dieux. Cependant, puisque Noël ne célèbre pas la naissance du Christ "en tant que Dieu" mais "en tant qu'homme", ce n'est pas une preuve que Noël soit une fête en ce moment. [9] De plus, le fait que l'innovation rejetant l'église donatiste d'Afrique du Nord a célébré Noël suggère que la fête a été établie avant la mémoire vivante de ceux qui ont commencé cette Église en 311.



- Certes, Rome avait pour principe d’englober dans son système religieux tous les dieux des peuples, nations ou royaumes conquis.
L’Église primitive a "christianisé" progressivement  ces coutumes. 
Ci-dessous deux documents catholiques en témoignent :

1) Définition que l'on trouvait en 2016 sur le site "liturgie.catholique.fr" :

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Noël
Déformation populaire du mot latin natalis (dies) : « jour de la nativité ». La Nativité par excellence est celle du Seigneur Jésus, célébrée le 25 décembre ; non d’abord sa naissance éternelle, comme Verbe, dans le sein du Père, mais sa naissance humaine, du sein de Marie, dans l’étable de Bethléem. La Solennité de Noël est le centre du cycle de la Nativité, préparé par le temps de l’Avent, suivi par le temps de Noël, la Solennité de l’Épiphanie, le temps de l’Épi-phanie ; la Fête du Baptême du Seigneur conclut tout le cycle.
De même que les évangiles de l’enfance ont été rédigés après l’annonce centrale de la Pâque — ni l’évangile de saint Marc, ni l’évangile de saint Jean ne parlent de l’enfance de Jésus —, de même la célébration du cycle de Noël est plus tardive que la célébration du Mystère pascal : elle date approximativement du IVe siècle et semble postérieure à la fête de l’Épiphanie, venue d’Orient.
Elle fut instituée à Rome, avant 336, et fixée au 25 décembre dans le but de christianiser les fêtes païennes du Natalis Invicti, c’est-à-dire du soleil qui, au solstice d’hiver, se remet à grandir en force et en éclat ; le Christ, selon l’expression du livre de Malachie est « le Soleil de justice » (3, 20). A partir de Noël, Jésus croît, tandis que Jean-Baptiste décroît à partir du 24 juin, solstice d’été ; ainsi est illustrée, par l’astronomie et par la liturgie, la parole du Précurseur : « Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse » (Jn 3, 30).
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Nota: Ce texte confirme ce que l'on connaît de la piété catholique et n'a rien pour égarer les fidèles ;
il s'inscrit dans la longue tradition de celle-ci.


2) A quelle date Jésus est-il né ? (Journal la Croix)

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Quant au 25 décembre, ce n'est sûrement pas le jour exact où Jésus est né.
Cette date a été choisie par des chrétiens du IVe siècle.  
Avant même la période chrétienne, de nombreuses fêtes populaires étaient célébrées au mois de décembre, au moment du solstice d'hiver, comme pour conjurer le froid et la nuit, et peut-être la mort de la nature.
A Rome, du 17 au 24 décembre, on fêtait ainsi les Saturnales, en l'honneur de Saturne, le dieu des semailles et de la fertilité.
En Orient, le culte de Mithra, divinité de la lumière, voulait que l'on sacrifiât, le 25 décembre, un jeune taureau, pour célébrer la naissance du dieu solaire.
Et l'on trouve des traces de fêtes similaires chez les Teutons, les Celtes et les scandinaves, dans les pays nordiques.
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- Beaucoup de traditions et de coutumes païennes, ont pu dans le temps, se mêler à cette fête de la Nativité :
-- L’échange des cadeaux des « saturnales », coutume chez les anciens Romains, en l’honneur du dieu Saturne.
Mais ils évoquent aussi ceux que les Mages font à Jésus lors de leur visite.
Il est possible aussi que les premiers juifs croyants au Messie Yeshoua (Jésus) aient transmis cette coutume d'échange de cadeaux provenant de la fête de Hanouka, aux premiers chrétiens d'origine païenne.
-- Le Père Noël : --> dire la vérité aux enfants.
-- Le sapin de Noël, vient apparemment d’une tradition alsacienne vieille de quelques siècles.
Le texte de Jérémie 10.2-5, n'est pas adapté pour réfuter l'utilisation d'un sapin de Noël.
En effet, Jérémie parle de couper du bois pour le sculpter et en faire une idole.

A noter les traductions de Noël :
anglais : Christmas (littéralement "Messe de Christ")
allemand : Weihnachten (littéralement "les nuits consacrées")

 

- Aujourd'hui, quel esprit est derrière cette fête de Noël ? 

 Serait-ce le mystère de l’iniquité, allusion au mystère de Babylone (Apocalypse 17 : 1-6) qui agit aujourd’hui dans ce monde et qui trouvera son apogée dans l’apparition de l’homme impie, l’Anti-Christ ?

 Peut-être serait-il utile de relire l’épisode du veau d’or (Exode 32).
"... Allons ! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Égypte, nous ne savons ce qu'il est devenu."
(Exode 32.1)
 "... Si les morts ne ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons."
(1 Corinthiens 15:32)

En paraphrasant ces deux versets : "Notre confort matériel, nos dieux matériels nous suffisent, car ce Jésus nous ne savons ce qu'il est devenu..."

Aujourd’hui plus que jamais, l'ancienne tentative de la tour de Babel est en train de se reproduire par le moyen de la mondialisation qui favorise l’émergence d’un système s’élevant contre le Dieu révélé de la Bible, et de l'Apostasie (abandon de la foi), même si en apparence ce système se réclame d'un certain humanisme.
"Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière."
(2 Corinthiens 11.14 )   

"3 Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition,  
4 l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. 
5 Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j'étais encore chez vous?  
6 Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu'il ne paraisse qu'en son temps.  
7 Car le mystère de l'iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.  8 Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement.  
9 L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,  
10 et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés.  
11 Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge,"
(2 Thessaloniciens 2.3-11).

Que faire ?

- Écoutons la Parole de Dieu et mettons la en pratique.
"Ne vous conformez pas au SIÈCLE PRÉSENT, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait" 
(Romains 12.2).

- Si nous fêtons Noël en tant que chrétiens, alors donnons lui sa vraie nature festive mais toute orientée vers le Sauveur qui nous est né, la Véritable Lumière
Toutefois, cela est difficile à réaliser en pratique car la présence d'un ou plusieurs non croyants nous retiendra d'offrir un vrai culte à Dieu.

Choisissons aujourd’hui qui nous voulons servir !

"Alors Élie s'approcha de tout le peuple, et dit:  
Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l'Éternel est Dieu, allez après lui; si c'est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien."
(1 Rois 18.21).

- Allons-nous vers des temps où Dieu va restaurer son peuple dans toute sa pureté, exempt de toutes souillures ? Laissons nous interpeler par notre Dieu et sa Parole.

"14 Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?  
15 Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l'infidèle ?  
16 Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 
17 C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai."
(2 Corinthiens 6.14-17)

- Pour discerner comment nous vivons Noël, posons nous cette question :
. En quoi par cette fête, J'HONORE Dieu ?
. En quoi cela m'éloigne t-il de mon Sauveur, par certaines pratiques qui N'HONORENT pas Dieu ?


"Le Seigneur dit: Quand ce peuple s'approche de moi, Il M'HONORE de la bouche et des lèvres; 
Mais son cœur est ÉLOIGNÉ de moi, Et la crainte qu'il a de moi N'est qu'un précepte de tradition humaine."
(Isaïe 29.13)

A oui, mais c'était l'Ancien Testament ..., et bien non ! L’Évangile de Matthieu nous redit ces paroles du livre d'Isaïe :
"7 Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit:  
8 Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi.
9 C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes."
(Matthieu 15.7-9)


- Si le verbe s'est fait chair, il n'est pas resté « le petit Jésus dans la crèche »...

Nous sommes souvent émerveillés avec les enfants devant le Jésus  représenté dans la crèche qui est une belle figure de l'incarnation (Dieu fait homme).
Mais ne restons pas figés  sur les récits de l'enfance,sur le Jésus historique, relions les fêtes les unes aux autres (Incarnation et sacrifice de la croix avec la résurrection, ascension et l'envoi de l'Esprit), explorons toute la Parole de Dieu (l'attente de sa Venue dans la Gloire).


Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. 
(Jean 8.58) 

16 Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair;
et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. 
 Efforçons nous de vivre en Christ, toutes choses sont devenues nouvelles (verset 17).
Soyons ambassadeurs pour Christ, Soyez réconciliés avec Dieu ! (verset 20).
(2 Corinthiens 5.16-20)


- Vivons dans sa lumière et nous verrons sa Gloire :

05 La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.
(Jean 1.5)

"Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, 
la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité." 
(Jean 1.14).

 "16 Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée."  
(Matthieu 4.16).

"44 Or, Jésus s'était écrié: Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m'a envoyé ;
45 et celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé.
46 Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres."

(Jean 12:44-46)

- Attention, à la récupération de cette fête  :

. L'excès de dépenses en tout genre et le commerce généré par cette fête ne sont- ils pas "la partie visible de l'iceberg" ..., le Prince de ce monde ?

. Les mages s'ils ont offert des présents c'est à l'enfant Jésus (préfigurant le Roi des Rois), ce qui devrait nous inspirer nous aussi à offrir notre louange au Christ Roi de l'Univers.


- Qui sera le ROI de la fête ?

Que ce temps de convivialité en famille ne nous détourne pas du Sauveur dont nous voulons fêter la naissance.

. Accueillerons-nous en nos cœurs, en nos maisons,  l’immense CADEAU que Dieu nous fait en son FILS ?
"Car un enfant nous est né, un fils nous est donné,"
(Esaïe 9:6 (9:5))

. Alors oui prions autour du nouveau né venu chez nous pour nous inviter à naître d'en-haut et nous faire connaître son Père.
"Ils (les mages) entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent ;"
(Matthieu 2:11)

. "Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé."
(Luc 2.20)

*****

- Pour conclure, cette fête qui a christianisé des fêtes païennes (sans que celles-ci en soient à l'origine), est bien chrétienne dans son essence, c'est la nativité du Sauveur Jésus le Christ qui est fêtée, du moins pour le chrétien qui le vit en tant que tel.

 Les arguments basés sur le ministère de Zacharie dans le temple, pour définir une date ne sont pas fiables. Il existe plusieurs calculs différents aboutissant à des conclusions différentes (dont une pour la Nativité au 25 décembre).
Il se peut que très tôt les chrétiens aient fêté la Nativité de Yeshoua (Jésus) fin décembre - début janvier, mais rien de certain.

A la lecture de nombreux articles (certains liens figurent en bas de page), il se peut que ce soient plutôt les fêtes païennes qui aient voulu concurrencer cette fête chrétienne et pas l'inverse.
Une certaine confusion en a résulté et a obligé parfois les pasteurs de l’Église à reprendre les fidèles qui faisaient fausse route (Sol n'était pas le Dieu des Chrétiens).

. Aujourd'hui, la récupération de cette fête par le monde païen avec d'autres objectifs et ce "mélange" qui en résulte, empêche t-il de vivre la Nativité en vérité en tant que chrétiens bibliques ?
Du fait de cette ambiguïté qui persiste, il faut bien reconnaître qu'il est facile de tomber dans une confusion entre le cultuel (à consonance chrétienne) et la fête païenne (commerciale avec son Père Noël, etc.).
Pourquoi les païens tiennent-ils tant à cette fête, si elle était essentiellement chrétienne ?

Enfin, de manière générale, notons qu'il est difficile de ne pas tenir compte des deux milles ans d'inculturation de l'annonce de l’Évangile en Europe. Veillons à garder le vrai message de l'Évangile : "le Messie est la Véritable Lumière".
 
Notons qu'après la Réforme, les protestants ont continué de célébrer la Fête de la Nativité le 25 décembre, comme en témoigne le livre récent : "Paroles de Noël"
Luther-Calvin-Daillé-Bertrand-Schleiermacher-Barth-Bultmann-Ebeling-Jüngel

Quelle alternative proposent les groupes s'opposant à fêter le 25 décembre, la nativité du Sauveur ?
Abandonner cette fête "au monde païen" ?
Supprimer cette fête quelle que soit la date ?
 
Terminons en rappelant que la "Fête de la Nativité du Seigneur Jésus-Christ" célébrée le 25 décembre est moins celle d'un anniversaire que l'affirmation de la venue du Fils de Dieu dans le monde (mystère de l'Incarnation rédemptrice), la manifestation de Dieu aux hommes (épiphanie).

 

Joyeuse fête de la nativité du Sauveur !


***

Notez bien suite à des remarques :

- Cet article n'a évidement rien à voir avec les revendications et l'intolérance de certains (Laïcisme lié à Islamisme ...) qui refusent toute visibilité du message de la foi chrétienne, ou peut-être bien que si !
C'est un appel à la conversion individuelle et collective pour une résistance spirituelle et préparer la Venue Glorieuse du Christ (du Messie) !

- Par ailleurs, il ne s'agit pas évidemment de remettre en question la naissance miraculeuse de Jésus-Christ racontée dans l’Évangile, les récits de l'enfance (Matthieu et Luc), mais au contraire de comment vivre pleinement l'accueil de ce don de Dieu.
Voir à ce sujet  : "Frédéric Godet, articles et sermons - Les récits de Noël"
 où répondant à une invective d'une journaliste dans "L’Émancipation, numéro du 26 décembre 1870", Frédéric Godet revient sur la naissance miraculeuse de Jésus-Christ attestée directement dans deux de nos évangiles Matthieu et Luc.

- L’Église du Christ (corps du Messie) n'a t-elle pas mieux à faire que se quereller sur de tel sujet ?
Faisons confiance au Seigneur pour faire le temps voulu, de fleurs différentes, un SEUL et UNIQUE BOUQUET à sa Gloire (comme il en est déjà ainsi dans l'invisible) !
"afin qu'ils soient un comme nous." Jean 17.11


Soyons témoins de l’Évangile de la Joie et de la PAIX !

"Je veux me réjouir en l'Éternel, Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut."  
Habacuc 3:18

S'il faut le dire, bien que cela va de soi, liberté à chacun !
Cette liberté n'en sera que plus réelle dans une conscience éclairée ...

"Que chacun ait en son esprit une pleine conviction."
"Romains 14:5

 
Pour aller plus loin, articles autres sites :
(1) Pourquoi des dates différentes pour célébrer Noël ?
(7) Le calendrier julien (dès 45 av. J.-C., solstice fixé le 25 décembre)
   (Sextius Julius l’Africain, en l’an 221 ; "il mourut à la date où il fut conçu") 
(9) Est-Noël païen, chrétien ou tout simplement pratique ? (Eglise Adventiste du Septième Jour)
   (Église chrétienne Afrique du Nord et 25 mars, remet en cause le "Sol Invictus" le 25 Décembre mis en place en l'an 274 par l'empereur Aurélien) - article français mal traduit, cf. en anglais ici
(11) Wikipedia Noël 
(12) Jésus pas né à Noël, ni en l'an 0 par l’historien Jean-Christian Petitfils

Publié décembre 2015, mis à jour décembre 2023

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